Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations d'Antoine Loisel.

1 — Qui est Antoine Loisel ?

Photo de Antoine Loisel Biographie courte : Jurisconsulte, avocat et magistrat français né le 16 février 1536 à Beauvais dans l'Oise, Antoine Loisel est décédé le 28 avril 1617. Il meurt à l'âge de 81 ans d'une inflammation des poumons, ses Institutes coutumières sont son principal ouvrage, Antoine Loisel y travailla toute sa vie. (Source : Wikipédia)

2 — Les 48 pensées et citations d'Antoine Loisel :

Sage est le juge qui écoute et tard juge ; car de fol juge brève sentence.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 387 (1607)

Qui tôt juge et qui n'entend, faire ne peut bon jugement.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 388 (1607)

En mariage il trompe qui peut.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 105 (1607)

Il y a plus de fous acheteurs que de fous vendeurs.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 403 (1607)

La volonté est réputée pour le fait.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 791 (1607)

Tant vaut la chose qu'elle se peut vendre.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 406 (1607)

Il faut payer, qui veut acheter.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 408 (1607)

En nul temps, on ne peut mener porcs en pré.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 246 (1607)

Nulle terre sans seigneur.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 228 (1607)

Tuteur et curateur n'est qu'un.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 180 (1607)

La douairière lotit, et l'héritier choisit.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 157 (1607)

Femme qui prend douaire convenancé se prive du coutumier.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 147 (1607)

Femme veuve porte le deuil aux dépens de son mari.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 135 (1607)

Morte ma fille, mort mon gendre.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 134 (1607)

Mari et femme n'ayant enfant, se peuvent entre-donner mutuellement.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 128 (1607)

Donation en mariage, ni concubinage, ne vaut.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 127 (1607)

Hommes et femmes mariés sont tenus pour émancipés.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 109 (1607)

Boire, manger, coucher ensemble, c'est mariage ce me semble.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 108 (1607)

Fille fiancée n'est prise ni laissée, car tel fiance qui n'épouse point.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 103 (1607)

Qui fait l'enfant le doit nourrir.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 59 (1607)

Longueur de temps n'éteint noblesse ni franchise.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 35 (1607)

Jamais bon marché ne fut net.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 404 (1607)

N'est pas marchand qui toujours gagne.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 405 (1607)

L'habit ne fait pas le moine, mais la profession.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 346 (1607)

Reconnaissance d'héritier ne se peut révoquer.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 308 (1607)

Service de prince n'est point héritage.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 554 (1607)

Mieux vaut un tiens que deux tu l'auras.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 661 (1607)

Vendage passe louage.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 472 (1607)

Un seigneur de paille vainc et mange un vassal d'acier.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 653 (1607)

Qui tire à garant et garant n'a, sa cause est perdue.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 699 (1607)

Jamais mari ne paya douaire.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 141 (1607)

Au coucher gagne la femme son douaire.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 140 (1607)

Une fois n'est pas coutume.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 780 (1607)

Les mariages se font au ciel, et se consomment sur la terre.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 104 (1607)

Le mari fait perdre le deuil à sa femme, mais non la femme au mari.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 131 (1607)

Tant que la tige a souche, elle ne se fourche.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 323 (1607)

On prend les bœufs par les cornes, et les hommes par les paroles.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 357 (1607)

Donner et retenir ne vaut.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 659 (1607)

Ami au prêter, ennemi au rendre.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 672 (1607)

Qui doit, il a tort.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 678 (1607)

Le bon payeur est de bourse d'autrui seigneur.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 676 (1607)

Témoins passent lettres.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 774 (1607)

Une voix n'empêche partage.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 875 (1607)

Il n'est si bel acquêt que de don.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 655 (1607)

C'est assez de payer une fois ses dettes.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 678 (1607)

Promettre et tenir sont deux.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 660 (1607)

Or vaut ce qu'or vaut.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 680 (1607)

Qui épouse le corps épouse les dettes.

Antoine Loisel - Institutes coutumières, 110 (1607)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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